" La peste ayant cessé à la suite de pèlerinage, la paroisse de  Behogne (Rochefort) se crut obligées de faire une démonstration de reconnaissance en l'honneur de Notre-Dame de Foy. Il fut donc arrêté en cour et en conseil que l'année suivante et chaque septème année dans la suite, le pèlerinage se ferait sous les armes: c'est l'expression encore consacrée aujourd'hui.

Lorsqu'en 1855, la ville de Rochefort vit le choléra semer la désolation au sein des familles, les confréres de Notre-Dame se concertèrent pour tenter un nouvel assaut auprès de leur puissante protectrice. Approuvé par M. Jacques, curé-doyen à cette époque, et guidé par le zélé M. Fichefet, alors vicaire à Rochefort, ils s'en allèrent de maison en maison, demander aux Rochefortois s'ils étaient disposés à renouveler le voeu qu'avaient fait leurs ancêtres, d'aller tous les ans à Notre-Dame de Foy, le lundi de la Pentecôte. En moins de quinze jours, un pèlerinage extraordinaire était organisé; et le 24 septembre, jour de Notre-Dame de la Merci (*), Rochefort allait demander à Marie la cessation du choléra, et renouveler l'engagement solennel de retourner chaque année à son béni sanctuaire le lundi de la Pentecôte. .." (31, 1879).