Rochefort et le pèlerinage à Foy-Notre-Dame
" Le résultat de ce pèlerinage fut celui qu'on devait attendre, un nouvel élan de dévotion à Marie et un surcroît de confiance à Notre-Dame de Foy. Depuis lors, on voit tous les ans un grand nombre de parents et d'enfants prendre la route de Foy dès le dimanche de la Pentecôte pour pouvoir communier au sanctuaire de Marie . Tous les ans, vers cinq heures du matin, le lundi de la Pentecôte, sept à huit cents Rochefortois font leur entrée solennelle à Foy au chant des litanies; tous les ans, comme aux beaux jours de notre foi, on les voit revenir brisés de fatigue, il est vrai, mais plein de joie et de confiance en leur bonne Notre-Dame. " (31, 1879) |
un
autre
pèlerinage de ce nom existe à Canchy,
près d'Abbeville, sur la route de Hesdin, que
l'on visite avec
dévotion le 26 juillet, et un autre près
de Gravelincs,
où la sainte
Vierge ressuscita , eu 1621, le 28 juillet, uu enfant
mort-né. Amiens
possédait autrefois une image miraculeuse de la
sainte Vierge,
citée
par Gumppenberg sous le titre de Notre-Dame de Foy : "Cette statue, sculptée dans un morceau du vénérable chêne de Foy, n'est pas plus grande que la paume de la main. Elle était d'abord honorée par la piété particulière d'un P. Jésuite ; mais dans la suite s'étant manifestée par un grand nombre de miracles, dans un couvent d'ermites de Saint-Augustin, à qui ce Père l'avait donnée, elle devint l'objet d'un pèlerinage fort nombreux. Anne d'Autriche, reine de France, et In cardinal, firent le voyage d'Amiens pour vénérer cette image, et laissèrent au monastère de riches présents". A Cologne
une image
miraculeuse de la sainte Vierge, taillée dans le
chêne de
Foy est aussi vénérée. Cette Vierge
porte aussi le
nom de Notre-Dame-de-la-Paix , quoique plusieurs lui
donnent celui de
Notre-Dame du-Chêne. |
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